La Dégénérescence de la Nation
Ascension
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L'Annulation des Vœux

J'ai rêvé que je partais à la recherche de la tombe du Rabbi [grand rabbin hassidique], sans la trouver nulle part dans le monde. J'arrive dans le désert et je rencontre un homme. Et l'homme me dit, sh. Et l'homme apparaît maintenant comme une version plus âgée de moi-même, donc il doit savoir. Je lui demande, et il me murmure en secret : Tu as parcouru le monde entier toute ta vie, et tu n'as jamais trouvé le Rabbi. - Mais je dois le trouver, je le lui ai promis ! Il y a quelque chose que lui seul sait. Et l'homme regarde dans toutes les directions, au milieu du désert, pour s'assurer qu'il n'y a personne, et il me dit d'une voix muette, juste avec les lèvres : La tombe du Rabbi se trouve dans les cieux.

Et je parcours les cieux pendant des milliers d'années, car les distances dans les cieux sont de milliers d'années, ce sont des distances dans le temps, pas dans l'espace - et je ne trouve pas la tombe. Et je rencontre là-bas un homme, le dernier homme au paradis. Et je demande : Où sont tous les autres ? Et il répond : Comme sur terre il y a plusieurs pays, et la Terre d'Israël, ainsi dans les cieux il y a plusieurs cieux, et les Cieux d'Israël. Et de même dans l'abîme, il y a plusieurs abîmes, sous toutes les terres, et l'abîme sous la Terre d'Israël s'appelle la Géhenne. Et les Cieux d'Israël - c'est le paradis. Et il y a celui qui a guidé le peuple 40 ans dans les cieux, et n'a pas mérité d'entrer au paradis. Et il dit : Le peuple qui est mort sur terre, et vit dans les Cieux d'Israël, alors maintenant il n'y a plus personne que tu cherches là-bas. Car Dieu les a chassés du paradis vers l'exil dans tous les cieux. Le paradis est vide de justes.

Et je quitte le paradis, et je ne trouve la tombe à aucune époque, dans aucune période, et j'arrive finalement au désert, au lieu primitif, avant même la Torah et avant qu'il y ait un peuple, avant même qu'il y ait des arbres et des justes, avant qu'il y ait du sacré, juste du sable. Et il y a là un puits. Et il est écrit dessus : Une bête féroce l'a dévoré et nous verrons ce que deviendront ses rêves.

L'Annulation des Queues

J'ai rêvé que j'avais fait une promesse au Rabbi. Et je tourne sous le monde. Et voici l'homme, et c'est une version plus jeune de moi-même, il doit sûrement savoir des choses que j'ai déjà oubliées. Si le vieux est l'homme du futur, alors le jeune est l'homme du passé. Et il agonise, car je suis déjà devenu un autre homme, et il dit : Tu as déjà parcouru toute la mort, même la mort a une fin. Tu t'es fatigué et tu n'as pas trouvé. Donc ne crois pas. Et je dis : Je me souviens que j'étais assis dans sa chambre. J'avais un peu de mal à l'imaginer avec une voiture, mais il a commencé à parler du voyage dans les différentes directions du pays, selon la carte de la Kabbale : vers l'est vers les territoires vers les temps anciens. Vers les étendues du Néguev d'Abraham l'hospitalier - le côté de la bonté au sud. Et vers le nord vers les tombes - dans le jugement. Et vers l'ouest vers la nouvelle économie - vers le royaume de la femme, la royauté. Tu te souviens ? Et l'homme ouvre une petite boule blanche, qui s'avère être une page froissée. Et il dit : Tu te souviens ? Le Rabbi recroquevillé par les années, assis là dans la chambre sombre, dans son énorme chapeau, dans son imposant fauteuil noir - comme une page froissée dans une immense bibliothèque sacrée, où l'on cherche directement dans la poubelle, car ce que quelqu'un s'est donné la peine de jeter et de cacher est plus intéressant que tous les livres anciens. Et l'homme lit dans le cercle blanc, qui se révèle être une Torah pliée - un rêve oublié.

Premier pli
Après avoir fini avec tous les côtés, le Rabbi a dit : au milieu. La ville sainte est un modèle réduit du monde, et donc c'est une ville divisée : Israël entre Dieu et les hommes - entre l'est et l'ouest, et Jacob entre Léa et Rachel - Juda au sud et Samarie au nord. Et le lien entre Jérusalem et Tel Aviv, entre le centre et l'ouest - c'est le juste sur terre. Route numéro 1. Et on peut aussi voyager dans le temps, mais pas vers le passé, le présent, le futur - mais voyager vers le matin, voyager vers midi, voyager vers le soir. Et la nuit - les lumières quand je suis seul sur la route, en route vers Rabbi Shimon bar Yohaï, quelle liberté - je vole, contrairement à la chute dans les écorces [forces impures] à l'entrée des embouteillages au retour. C'est la différence entre la droite et la gauche. C'est ainsi que la terre devient un corps.

Deuxième pli
Après la réparation de la terre selon l'image divine, la prochaine réparation est celle des étoiles - dans le voyage vers l'espace vide. Comme l'exil a racheté l'étranger - maintenant le temps est venu de s'occuper aussi de l'extérieur du monde. Le judaïsme ne doit pas abandonner l'espace à la culture grecque. À force de garder le jour nous nous sommes endormis dans la garde de la nuit, et les idoles ont pris le contrôle de nos cieux, nous ont ouvert un terrible chaos. Où que tu regardes la nuit dans la voûte étoilée tu verras un mythe grec, et donc il faut le remplacer par un mythe juif : nous sommes venus chasser l'obscurité. Comme avant la création précédente, où la terre était chaos - maintenant les cieux sont chaos. Car dans la lutte historique entre le jour et la nuit pour les cieux - la nuit a gagné. Les cieux sont noirs. Que sont vraiment les cieux ? L'espace vide. Les vrais cieux sont l'obscurité et non la lumière, la nuit et non le jour.

Troisième pli
Depuis la brisure des cieux, il n'y a plus seulement sept planètes, il y a dix sefirot [émanations divines] : le soleil est la couronne, Mercure l'étincelle de sagesse, Vénus la chaleur de l'intelligence, la Terre - la planète de l'eau - est la bonté, Mars la puissance, et la planète suivante du côté obscur a été détruite, et s'est transformée en pierres de la Shoah - astéroïdes, et Jupiter qui est le centre du système est la beauté, et Saturne (à censurer)... - et la royauté est le grand noir. Et selon cela - la Lune est la connaissance. Et le chef de l'année c'est quand la rotation de la couronne et la rotation du cou, la connaissance, se synchronisent. La nouvelle lune est le renouvellement de la tête, mais quand la couronne revient à sa place lors du couronnement de la création, alors c'est le nouvel an, qui est le changement de la tête. Pas seulement une nouvelle tête mais aussi une nouvelle année.

Quatrième pli
Beaucoup pensent que "hilonim" [laïcs] vient de "hol" [profane], mais le profane existait bien avant eux. Ce qui est nouveau chez eux ce sont les étoiles, "hiloni" vient de "halal" [espace]. Et l'avenir c'est la combinaison des laïcs et des ultra-orthodoxes. Pas comme les sionistes religieux, qui ont pris les mauvaises parties extérieures des deux côtés, le nationalisme des laïcs et la religiosité des ultra-orthodoxes. Nous prendrons les parties intérieures des deux côtés, le cœur - l'espace - des laïcs et l'angoisse des ultra-orthodoxes. Le noir des deux côtés. Car avant qu'il y ait une nouvelle terre - il faut une nouvelle Torah, et avant qu'il y ait une nouvelle Torah - il faut de nouveaux cieux.

Relations Intermondiales

J'ai rêvé que le président chinois vient me voir en rêve et me dit qu'il me révélera un secret, si je lui révèle un secret. Car voici qu'il me révèle, en toute confidence qui ne peut exister qu'entre nous, que la vérité est que l'empereur vit encore - et la Chine est un empire secret. Et en vérité, selon les sages de l'empereur qui ne se trompent qu'une fois tous les mille ans, selon les rapports les plus confidentiels du parti, la Chine n'a aucune chance contre l'Amérique. Et pourquoi, disent les sages - parce que nous n'avons pas de Juifs. Toutes les idées et les intelligences viennent d'Amérique, nous ne sommes que des récipients, juste une lumière réfléchie. Elle est la tête du monde, et nous ne sommes que le corps. Car aujourd'hui que la royauté est la couronne - le monde est sur la tête, et les pieds en haut. Et donc l'Ouest est en haut, au lieu de l'Est. Et même si le ventre est plus grand et gras et fort que la tête, même s'il est l'usine du corps, le cerveau contrôle toujours le corps. Et les Juifs - ils sont l'intelligence de l'Amérique. Par contre chez vous il y a plein de Juifs superflus qui sont vraiment des cochers et des bêtes grossières. Ils ont perdu tout esprit. Je suis prêt à leur donner des charrettes et des écuries, qu'ils viennent chez nous. Car peu importe combien nous développons le corps animal - il ne fait que donner plus de force et de gouvernement à l'âme. Mais si vous donnez justement au ventre une âme, et au corps du monde l'esprit, au lieu du cerveau, et au ventre l'âme, au lieu de la tête, pensez quelle sorte de créature cela pourrait être. Sans la division occidentale destructrice entre corps et âme - une union juive-chinoise contre l'Occident. Et je vous promets que nous ne vous ferons pas comme la culture occidentale, le royaume d'Edom, qui après que vous ayez couronné l'Europe sur le monde, ont pensé qu'ils pouvaient se passer de vous, que les mains d'Ésaü pouvaient se passer de la voix de Jacob, et voyez ce qu'il en reste. Alors je lui dis : Monsieur l'ange de la Chine, il y a un petit organe dans l'homme qui contrôle aussi le cerveau. Le désir. Et c'est ainsi que les Juifs contrôlent le monde. Nous sommes l'organe sexuel du monde - pas la tête. Et si tu es au milieu du corps, au milieu du monde, alors peu importe combien le monde se retourne, tu resteras. Mais si tu montes à la tête - le lendemain tu es aux pieds. Et le mauvais penchant a déjà un rôle, le petit Satan est déjà occupé à s'occuper de la prochaine génération, du monde à venir. De toute façon les meilleurs d'entre nous ne sont déjà plus dans ce monde, ils sont déjà partis dans la course. Nous nous préparons déjà à l'union avec un autre monde.

Élévation de l'Âme

J'ai rêvé que je suis l'homme le plus puissant du monde, le président des États-Unis, mais je ne sais pas comment aider les Juifs sans qu'on me prenne. Car tout ce que je ferai qui n'est pas pour le bien de l'Amérique mais pour le bien des Juifs finira par être découvert, et alors on haïra encore plus les Juifs. Et je m'échappe des services secrets pour une réunion secrète dans notre synagogue, dans l'arche sainte, pour comprendre comment on peut vous aider. Car ils disent là-bas que l'homme le plus fort du monde doit rencontrer l'homme le plus faible du monde, et alors viendra la rédemption. Mais celui-là dort simplement là dans l'arche, s'est endormi-mort et ne se réveille pas des coups, et je demande : C'est ça la rencontre ? Comment puis-je aider ?
- Que signifie aider ? La question est comment il peut t'aider.
- Moi ?
- Cher gentil qui aime les Juifs, que savent les Juifs, tu sais ? Que savent-ils qui fait d'eux des Juifs ? Pas une quelconque connaissance, mais lire. Ils savent - que le monde est un livre. Et dans un livre qui a le pouvoir, le côté fort de la page ? L'écrivain ? Ou est-ce que celui qui détermine le sens à la fin est justement le côté faible de la page, le lecteur ? Et ainsi même quand tu agis et contrôles le monde - celui qui détermine vraiment le sens du monde est celui qui le rêve. Le Juif lit l'Amérique dans le monde supérieur. C'est pourquoi quand on finit de lire la Torah on dit fort fort et nous nous renforcerons. Mais quand on commence à écrire la Torah ? Faible faible et nous nous affaiblirons...
Et celui qui soulève et celui qui roule me saisissent - celui qui soulève me soulève des pieds, et celui qui roule me tord les mains - et ils commencent à me tordre et me plier et me briser et me froisser et me comprimer à l'intérieur, comme une boule de papier qui n'entre pas jusqu'au bout, et essaient de fermer sur moi : La rencontre avec lui est à l'intérieur de lui. Dans son rêve. Et là le rêveur verra comment il peut t'aider, c'est-à-dire nous aider, c'est-à-dire vous aider, c'est-à-dire s'aider lui-même. Et de faiblesse je regarde en haut vers les cieux noirs au plafond de l'arche et demande miséricorde - et meurs.

Ding-Dong

J'ai rêvé que je monte en haut dans le monde supérieur vers la Kabbale supérieure - et je sonne à la cloche, et immédiatement on me présente une facture, un détail des péchés qui m'ont rendu redevable. Et soudain je découvre qu'on m'a volé, ils ont inscrit plein de péchés que je n'ai pas commis, et il y a un énorme péché plus grand que toute ma vie sur lequel est écrit et je ne sais même pas de quoi il s'agit. Simplement des voleurs. Ce n'est pas possible, quelqu'un s'est connecté à mon âme et a commis des péchés sur mon compte. Toute sa vie il a fait la fête sur mon dos. Et l'ange représentant ricane : Tu ne sais pas ? Tout est documenté. Et ce péché c'est vrai que ce n'est pas inscrit dans mon système ce qu'il est, mais c'est parce que tu l'as commis dans un autre monde. Et apparemment son nom est censuré pour ne pas blesser mon âme angélique délicate, tout n'est pas permis à un ange de savoir. Je peux te transférer et t'envoyer dans le monde où tu as commis le péché, et tu te débrouilleras avec eux. Et je demande : C'est ça la nouvelle Kabbale que vous m'avez préparée ? C'est ça la surprise de Yom Kippour ? Si c'est ça l'accueil - je ne veux pas savoir ce qu'est l'adieu. Et j'attends et patiente jusqu'à la fin de tous les jours, mais en attendant au moins on entend en fond le chant des anges. Anges du service à ton service / Service d'anges pour toi / Retournent des mondes pour toi / Ton temps nous est précieux comme la lumière - dans l'obscurité.

Yom Kippour du Monde Supérieur

J'ai rêvé que je suis au tribunal céleste et on m'accuse de quelque chose que je n'ai pas fait, des mensonges, une accusation de sang, il n'y a jamais rien eu de tel. Et je crie ce n'est pas vrai montre-moi où c'est écrit, je veux voir à quel endroit dans la Torah c'est, montre-moi qu'il existe même une telle chose, pourquoi c'est même un péché, et le père du tribunal me frappe avec un marteau sur la tête : Tais-toi, nous ne sommes pas un tribunal, nous sommes une organisation de renseignement. Nos sources sont secrètes, nous savons parce que Dieu sait. Tu crois qu'il va te révéler d'où il sait ? Que pour toi il va brûler les "moyens", que tout va fuiter ? Tu nous as fait un trou dans la tête, silence au tribunal, ah pardon, au département secret. Et ils font entrer le témoin - et soudain c'est ma femme. Et je commence à m'agiter à aboyer menteuse elle invente ça pour justifier son comportement, non non, elle s'est comportée comme ça pour pour justifier ça, pour inventer ça, elle exagère, vous monte contre moi, fait pression, elle sait quoi faire, elle sait sur quel bouton appuyer ! Et ma femme dit : Vous voyez qu'il n'est pas humain ?

Et ils m'emmènent de là en laisse, et je mords la main qui m'emmène et proteste : Tout ce qu'elle dit c'est lui celui-là celui-là. Celui-là ouaf ouaf. Et j'essaie de parler, d'expliquer, de me clarifier, au moins à moi-même, mais tout ce qui sort c'est celui-là ouaf. Lui ouaf ouaf. Et ils me mettent dans une cage avec une bête, et j'ouvre le visage de la bête, et je vois que la bête c'est le fils. Et il est déjà plus vieux que moi, et je lui dis : Déjà ? Quelle sorte de génération êtes-vous ? Ta mère est une bête. Comment est-ce possible que tu sois ici avant moi ? Et il commence à me renifler, à jouer avec le câble de la laisse, et dit : Comment puis-je savoir que tu es toi ? Tu n'as pas d'odeur, et d'ailleurs, on ne peut pas te brancher à l'électricité, à aucune sortie. Et je me jette sur lui : Mais dis-moi, que se passe-t-il en bas ? Je veux savoir. Qu'est-il arrivé au judaïsme ? À mon époque il y avait déjà la crainte du ciel électronique, et toi avec tes livres de morale entre tes pattes... comme un cochon. Que s'est-il passé dis-moi, ils vous ont encore exterminés ? Et mon vieux fils me dit du haut de ses années, comme on parle à un enfant : Tu sais quand j'avais ton âge, on m'a dit que dans la situation créée, que si nous voulons survivre en tant que religion nous devons renoncer à l'une des deux : soit notre Dieu n'est pas tout-puissant, soit il ne nous aime pas. Et nous sommes allés dans toutes les synagogues, nous avons pleuré, nous avons fait des votes. Et finalement a été choisi à une écrasante majorité : qu'il n'est pas tout-puissant. Mais, quand ma barbe a poussé, quand ma queue a poussé, j'ai compris qu'il se peut qu'il ne soit simplement pas omniscient. Il ne sait pas pour la Shoah.
- On ne lui a pas dit ?
- Les cinq sens de la Torah ont brûlé depuis longtemps, le sixième sens de la Mishna s'est aussi déconnecté, et le septième sens ne fonctionne pas, car c'est Shabbat. Après une telle destruction de toutes les sources, une telle élimination de tous les anges de collecte, les terribles chutes des cieux, peux-tu prévoir le comportement d'une organisation secrète dans une telle situation ? Jusqu'où les gens peuvent aller ? Plus encore, jusqu'où les anges peuvent aller ? Et plus encore, jusqu'où Dieu peut aller ? Dis-moi, as-tu déjà entendu parler des "moyens" ?
- Hein ?
- La vraie laïcité ce n'est pas l'espace, que l'espace est vide de Dieu, mais la temporalité - que le temps est vide de Dieu. Car contrairement à ce qu'on pense le temps ne se remplit pas de lui-même. Kippour est la semence de toute l'année, comme Rosh Hashana est l'utérus, et donc un juste comme un Rabbi peut y donner le code onirique à partir duquel grandit tout le temps - et une année est créée. Sinon - défaut, néant, les années sont vides, et la vie court, vie de chien, il y a un instant tout était avenir, et voilà que tout est déjà passé, et comme un rêve s'envolera.
Et mon fils est déjà très vieux, je commence à craindre pour sa vie, et je lui dis juste pour le réveiller, quelque chose sur l'amour du père, mais il ne se réveille pas, il ne me sort que l'amour du ab. L'amour ouaf ab. Et j'essaie de lui dire, au moins de dire, ce que je voulais dire. Mais lui ouaf ab. Et tous les gardiens sont rentrés chez eux, personne n'est resté, Yom Kippour, défaut. Et je pense qu'au moins ils ont désespéré de moi, car au lieu de barreaux il n'y a ici que des rideaux et des écrans, toute la prison est vide, sinon tout le monde supérieur entier, où sont-ils tous. Et je commence à tourner dans le monde supérieur en tant que chien, et je pense qu'au moins en tant que chien je peux faire beaucoup, entrer dans beaucoup d'endroits, derrière le rideau. Peut-être aux laboratoires. On ne m'a jamais permis aux laboratoires. Oui, les "moyens". Et je commence à penser, comment entrer, mais tout ce que j'ai dans la tête c'est ouaf ab. Et bientôt j'aurai aussi une âme de chien. Et un esprit de chien. Et une âme divine de chien. Ouafouafouafoua. Et je découvre là profondément à l'intérieur et avant et avant, au plus profond de moi - les moyens. Qui aspirent tous les secrets de l'intérieur. Et je pense que maintenant moi aussi je pourrai tromper Dieu.

Mondes blancs

J'ai rêvé que j'étais un chien dans les cieux. Et il y a là des toilettes spéciales pour chiens pour que je ne salisse pas le paradis, mais par erreur je m'échappe de l'ange qui me tient en laisse. Et je commence à courir, vite cours, cours et cours encore, courir très vite, je ne regarde pas les arbres, je ne regarde pas les justes, qui sont tellement justes - qu'ils ont le droit d'aller nus, et cela ne les affecte pas, et il y a déjà un endroit avec des femmes nues et cela n'affecte personne de regarder, apparemment, et même moi je ne jette plus un œil. Mais il commence à y avoir des gens connectés avec 4 jambes et bras, et tout le temps ils fuient dans le sens opposé à ma course - de l'endroit vers lequel je cours - des serpents, encore et encore des serpents, et voici bientôt les premiers jours, des mondes où la lumière est encore mélangée à l'obscurité, ou la mer est mélangée à la terre, ou les cieux sont connectés à la terre, mélangés, et j'attrape par la queue l'un des serpents, et il murmure : Au secours, tu me tues, s'il te plaît, laisse-moi m'enfuir. Et il siffle, me tente, désespéré : S'il te plaîîît, même juste changer de directtttion, d'accord ne va pas en arrière, tournons sur le côté, vers d'autres mondes. Tu verras, je t'emmènerai dans les mondes du Shabbat, là où Dieu se repose, l'époux [Note du traducteur: jeu de mots en hébreu entre "se repose" (nakh) et "époux" (kaleh)], "et Dieu acheva", et alors l'homme vit, là tu pourras t'échapper de lui, sans crainnnnte. Et je pense sens serpent stupide tête de paille, il ne sait pas que si on tourne sur le côté non,,, mais vraiment, il y a là plein d'arbres avec des barbes, au début des duvets blancs d'enfants, et puis des arbres avec moustache, et ensuite des barbes longues longues et touffues, qui couvrent tout le sol comme une neige blanche. Et je jette un coup d'œil en haut et je vois que le ciel est divisé au milieu moitié noir moitié blanc, et le serpent dit que ce n'est pas le ciel, il y a une montagne blanche qui atteint jusqu'au ciel, à une hauteur infinie, alors même si elle est terriblement loin, cela ressemble comme si la ligne de séparation était exactement au milieu du ciel, comme le soleil à midi. Et il murmure que je fasse attention où je marche ! Tous les fils sont connectés, et il y a ici des cheveux qui arrivent jusqu'aux barbes de Rachi [Note du traducteur: grand commentateur médiéval de la Torah], de Moïse notre maître, et le serpent tremble d'émotion : attention à ne pas déchirer délicatement ! Chaque connexion comme celle-ci a pris des milliers d'années à faire pousser, pour chacune comme celle-là à pousser. Et je tire délicatement, sur l'un des fils, et j'entends de très très très loin un cri, et le serpent : Assez ! Mais je dis : chut, ce n'était pas un rabbin, c'était une femme. Et le serpent murmure non ! Et moi : non c'est faux c'était une femme. Et le serpent murmure non non non. Et j'avance avec le fil et tire chaque minute, et les gémissements et les cris lointains venant des arbres sont déjà plus proches : aa ah ou i ha he hou hi va ve vou vi ya ye you yi, et nous traversons un ruisseau de sang, et je peux voir par son visage, et je lui demande ce que c'est, et il murmure : c'est le cycle de Rosh Hashana [Note du traducteur: Nouvel An juif], un cycle qui n'arrive qu'une fois par an, ne t'inquiète pas. Et nous nous approchons, et voici qu'il y a là encore une rivière rouge. Et je demande : alors qu'est-ce que c'est ? Et il murmure : ça, c'est le cycle de Yom Kippour [Note du traducteur: Jour du Grand Pardon]. Bon, une fois dans la vie. Et c'est à peine si nous passons, nous nous accrochons aux derniers cheveux qui passent, qui tiennent bon - et voici nous sommes proches, et il y a là une mer de sang. Et je crie sur le serpent : Et maintenant quoi ? Et il murmure : c'est le cycle de la Shoah, la fête de la Shoah, la fête cachée. C'est une fête qui n'est pas encore descendue dans le monde, et donc on ne sait pas encore quand elle est, mais il y a des gens qui peuvent sentir soudain une sorte de bosse sous le temps dans le calendrier, mais vraiment tu ne pouvais pas t'attendre à ce que je sache, ou que je le prévoie. C'est la première fois depuis la création du monde. Et si tu n'avais pas insisté pour aller dans cette direction nous ne serions pas du tout arrivés ici. Et la neige arrive vraiment jusqu'au bord de l'eau, c'est-à-dire du sang, et les cheveux entrent dedans, et voici il y a là entre les arbres une femme avec une barbe. C'est-à-dire une femme seulement avec une barbe, nue, mais une barbe longue, blanche, qui couvre comme un maillot de bain et qui descend jusqu'en bas et se connecte au réseau des barbes et s'y perd. Et le serpent me murmure : le roi David, la royauté...
- Quoi ?
- Chut... viens nous allons tenter le roi David.
- Quoiii, c'est le roi David, ou tante Malka ? Et soudain aujourd'hui la fête cachée ? Je ne te crois pas, c'est une fête de la Torah ou des rabbins ?
- Il y a une troisième période après les rabbins, que vous n'avez pas encore atteinte. Quand tu la connaîtras tu comprendras que les deux précédentes n'étaient qu'un côté du triangle.
- Triangle ? Quels organes penses-tu qu'elle a sous la barbe, c'est un homme ou une femme ?
Et le serpent murmure : il y aura un troisième sexe, et alors vous comprendrez pourquoi il y avait un déséquilibre jusqu'à maintenant. Et le serpent sourit, et je viens l'étrangler : c'est toi ? Tu penses que c'est toi ? Le troisième, hein ? Tu es le sexe qu'aurait créé la femme ? Après qu'elle se serait endormie, que tu es le couronnement de la création, le dernier sexe ? Que tu es la troisième côte qui sort de la deuxième côte quand elle rêve ?
- Laisse-moi, allez, tu retourneras à la poussière - et qui mange la poussière ? Ce n'est pas pour rien qu'ils ont caché ma création, soudain j'apparais. Nu ! Adam n'en savait rien. Tu pensais qu'il n'y en avait que deux ? Il doit y avoir un intermédiaire. Tu pensais que Dieu était un pigeon ? Il t'a donné l'arbre de la connaissance, et t'a parlé de l'arbre de vie ? Le troisième arbre il l'a caché. Il y a un troisième arbre, pas seulement la Torah écrite, ou la Torah orale.
- La Torah de l'oreille ? Du nez ?
- Non chien, sois créatif.
- Une langue qu'on ne dit pas et qu'on n'écrit pas non plus ?
- Allez chien, si tu n'as pas mérité une tête de serpent, au moins pense avec la queue.
- Tu me fais allusion à quelque chose ? Le langage des signes ?
- Pense que ton maître te commande - c'est la Torah, mais ce que tu... il y a une troisième Torah, ce que je ne te dis pas. Ce que j'attends, je ne t'ordonne pas - que tu fasses. Seul. Ce que je ne peux pas te dire, mais. Tu comprends ?

Non ? Disons que Dieu te dit quoi faire, ne pas manger, et puis tu dis à la femme, aussi ne pas toucher, mais si la femme veut quelque chose qu'elle ne peut pas dire, parce que quoi, parce que c'est ça l'affaire, que sans qu'elle dise. Alors là j'arrive - le serpent. Je, bon, tu ne comprends pas, suis ma queue - il me fait des yeux - et alors je remarque que sa queue ne finit pas. Elle devient un fil très très très fin, un cheveu... alors lui aussi est connecté au réseau ? Oh ! Et nous sommes arrivés au bout de sa longueur, et maintenant il faut suivre tout le chemin que nous avons fait en arrière, pour continuer, avancer, il faut le libérer d'où il s'est emmêlé. Et je marche en suivant le fil, et il me semble que j'ai perdu le chemin. Peut-être me suis-je embrouillé entre les fils quelque part ? Et maintenant va retrouver dans tout ce fouillis blanc, zut. Et finalement j'arrive à une terre d'arbres très jeunes, bébés, des arbres qui hurlent, qui ont faim, et soudain il y a des organes géants de femmes dans le ciel, des nuages de gloire qui n'ont pas de pudeur, que tout le monde voie, et il en tombe une pluie de lait, des seaux, des gouttes de la taille de têtes, et je comprends déjà, tout cela se connecte à la neige des barbes, et je pense, je sais déjà comment ils se connectent, les bébés et les vieillards, ce qui les relie, blanc, ce qui les relie c'est la semence. Et je meurs de peur de la prochaine forêt, ce qu'il y aura là-bas, et je commence à courir en arrière, je fuis toutes les forêts blanches, vers la forêt noire.

Mondes noirs

J'ai rêvé que je suis soudain. À leur cachette. Des partisans justes. Dans les forêts, hors de Dieu, dans une clairière, opposés à Dieu. Jonas le prophète. Élie. Nimrod. Caïn. Des criminels saints. Assis autour d'un feu de camp, et le feu est noir, pour qu'on ne les découvre pas. De temps en temps on entend un bourdonnement lointain dans les cieux d'un quelconque ange blanc malheureux que Dieu a envoyé pour les chercher, qui essaie d'éclairer dans la forêt, mais immédiatement ils lancent une équipe "d'obscurcisseurs" qui dirige vers lui une lampe de ténèbres, et il disparaît. Mission suicide. Et ils sont assis autour du feu de camp et étudient la Torah, et me grattent derrière les oreilles.

Caïn dit : On dit que je suis un meurtrier ? Je veux un frère. Nous étions trois frères, Noé avait trois fils, mais soudain chez Abraham et Isaac etc., ce sont des disputes entre deux, soudain ce sont des paires. Alors qui est ici le vrai dissimulateur ? Alors j'ai compris qu'il fallait faire disparaître le frère du milieu. Voilà, Dieu n'a pas que 2 jambes, il a une troisième jambe. Et j'aboie : Mais que fait cette troisième jambe ? - Mignon, Dieu a des organes que les humains n'ont pas. Comme les anges - des ailes ! Et ils rient tous autour, et je ne sais pas ce qui est drôle. Et Caïn continue : Il y a trois types d'espionnage dans le monde. C'est comme ça que doit fonctionner une organisation sainte : il doit y avoir ses espions, et transférer de la Torah qui... à la Torah orale, et de là à la Torah écrite. D'abord faire monter. Il y a la Torah orale : transformer les gens en sources, et les sources en agents. Toutes les personnes que tu connais dans le monde extérieur ne sont pas tes amis, ils ne sont pas ta famille, ils sont d'abord des sources, et donc ils sont tes amis, donc ils sont ta famille. Et il y a la Torah écrite : transformer l'information en renseignement, et le renseignement en secrets. Que personne ne sache ce que tu fais avec l'information, pourquoi tu t'intéresses, pour quoi tu fais ce que tu fais. Et il y a une Torah d'un troisième type : transformer les opérations en Torahs, et les Torahs en organisations, c'est-à-dire savoir non seulement quoi faire, mais comment agir. Ne pense pas à toi comme un humain, pense à toi comme une organisation. Tu entends, chien ? - Caïn demande et tous rient - tu penses que Dieu pense à lui comme un humain, juste parce qu'il a des bras exécutifs et des fondements sur lesquels il se tient comme des jambes ? Et il me caresse la tête : Toute la question est quel genre d'organisation tu es. La religion ce n'est pas une armée d'ordres et de commandements. La religion c'est une organisation de renseignement, d'espionnage. L'armée c'est une organisation qui se ment à elle-même, elle se ment à elle-même que les ordres du haut vers le bas déterminent vraiment, que la structure et les rôles sont ce qui crée et définit l'activité, qu'elle agit vraiment selon comment elle imagine qu'elle agit, c'est-à-dire qu'elle doit agir, c'est-à-dire rêve qu'elle agit. Alors que le renseignement c'est une organisation qui se cache d'elle-même. Et il se caresse le front : Chez vous dans l'armée du Nom il n'y a pas de capacité spirituelle, parce que tout est perçu comme mécanique, comme l'application de force et de mécanismes et de commandements d'en haut et d'ordres et de vache rousse, et il n'y a pas de compréhension du besoin du système en bas de s'adapter à la nouvelle direction. La force chez vous est perçue comme créant de la vitesse - comme déterminant où on va, ou même comme créant une position - où on se trouve, et non comme créant une accélération, un changement progressif de direction et de vitesse. Et quand la masse et la force des systèmes sont très grandes face au commandement, comme dans le monde face à Dieu, ou dans la culture face à la Torah, ou dans le village global face au judaïsme, le problème ne fait que grandir, et le momentum devient le paramètre presque exclusif - et donc seule la friction crée le changement. Vous les Juifs pensez comme si la tête était un levier qui bouge le corps, comme un dinosaure avec un cerveau d'oiseau, et vous vous étonnez encore d'avoir dégénéré. Alors que chez nous dans l'organisation c'est comme un oiseau avec un cerveau de dinosaure. L'image comme si les patrons en haut nous "activaient" est fausse, Dieu doit aussi travailler du bas vers le haut ! Mais chez vous il n'y a pas de reconnaissance de l'apprentissage du bas vers le haut, et donc l'apprentissage est finalement de l'extérieur vers l'intérieur, dans un grand cercle de feedback, douloureux, face à l'ennemi. Et alors on s'étonne encore : oups, Shoah. Le péché originel est toujours le manque de centre, d'intermédiaire, qui fasse le lien entre la tête et les jambes. Ce n'est pas comme ça que Dieu fonctionne. Pas assez une tête pour Dieu, il faut aussi un cœur, et un ventre, et un pancréas. Peut-être dans le futur à venir le cerveau sera le cœur. Mais aujourd'hui il faut un centre, un milieu, qui relie entre le haut et le bas et toutes les autres directions, que tu ne connais même pas. Maintenant tu comprends, ouaf ouaf ouaf ?

Mondes rouges

J'ai rêvé que Nimrod me regarde un peu trop, et il me tire la queue et je crie : Laisse-moi. Et il rit : Tu sais ce que c'est "un puissant chasseur devant l'Éternel" ? Passe encore chasseur, mais devant l'Éternel ? Et j'aboie : S'il te plaît laisse-moi. Et il dit : Ne t'inquiète pas, mais il commence à me soulever avec la queue. Plus il leur dit sa Torah plus il me soulève avec la queue, jusqu'à ce que je sois complètement en l'air, et je gémis : Tu vas l'arracher. Et il se balance et prêche, et me fait tourner en l'air au-dessus de sa tête, comme un poulet d'expiation, et j'ai peur de m'envoler - et je m'envole ! Et Nimrod me poursuit : Je vais t'attraper.

Et voici ce que Nimrod affirme. Le problème était qu'il n'y avait que deux côtés dans le triangle : un lien entre la femme et l'homme, et un lien entre la femme et le serpent. Et il n'y avait pas le lien de l'homme avec le serpent. Et il explique, il comprend les animaux, que ton lien avec le serpent intérieur est la nuit. Tu comprends maintenant ce que c'est une queue ? Et Nimrod dit qu'il faut chasser, et il me regarde d'un regard plein de sens, et dit que les catégories de sens anciennes de la création du Livre de la Formation - monde, année et âme (fumée) - sont devenues espace-temps-homme, et aujourd'hui on parle déjà de sites, mises à jour, utilisateurs. Et il y a les côtés qui les relient : qui connectent à chaque utilisateur un monde, et devient un site qui connecte des âmes et des âmes qui connectent un site, ou qui donnent à chaque temps une âme, et deviennent des temps qui connectent des âmes et vice versa, ou un monde fait de mise à jour et nouveautés, et devient un lieu qui connecte des temps et vice versa, et à la fin on fait du temps un lieu et vice versa, et que reste-t-il de l'âme. Et que fera celui qui craint l'Éternel, quand on lui transforme la fête en âme, et il vient au moins lui parler, et voici qu'elle se transforme déjà en lieu ? On nous vole les commandements, soudain Shavouot devient la Terre d'Israël, et Moïse devient Pessah, et Souccot devient l'étranger, et le Mur des Lamentations c'est le 9 Av, et ton âme c'est Kippour, et Jérusalem devient le roi David qui devient Shavouot, etc. Sans parler des commandements qu'ils ont transformés en porc. C'est pourquoi nous devons garder la Torah et les commandements. Et tu sais comment on garde, chien ? Quand nous serons assis sur les trois côtés, et garderons le lieu, et le temps, et l'âme - car la relation correcte et égalitaire entre eux est le rêve. Pas l'éveil, où le temps et le lieu viennent aux dépens de l'âme, et le monde vient aux dépens de l'homme. En exil, hors du temps et du lieu, on n'a gardé que l'âme, et donc sa fin fut une Shoah des âmes. Ici on garde le lieu, mais aux dépens du temps et aux dépens de l'âme, et donc la fin c'est une Shoah de la terre. Mais la garde du temps a été abandonnée partout : en Israël, à l'étranger, et même dans les sites virtuels, et donc le temps s'enfuit déjà. On a laissé le renouveau devenir le royaume de Satan. Et à la fin il y aura une Shoah du temps. Et tu demandes comment on le garde ?

Et Nimrod répond : Ouaf ! Ouaf ouaf. Ce qu'il faut c'est aboyer. Aboyer la nuit. Si tu as rêvé un rêve qui contient au moins un soixantième de prophétie, qui ne soit pas annulé dans soixante - alors l'écrire selon son temps. Les rêves selon les fêtes - ils sont l'âme du temps. L'homme travaille toute la journée pour la nuit, toutes les lumières qui sont entrées en lui le jour trouvent des récipients la nuit. Alors tu dois ajouter la jambe de la nuit à ton temps. Il faut minimum trois jambes pour faire tourner le temps et avancer, pour l'arrondir en cycles, car si ce n'est que deux ça court entre eux aller-retour, comme des gens qui vivent du lever du soleil jusqu'au départ de l'âme. Pour arrondir le jour tu dois faire un pas supplémentaire aussi la nuit. Et c'est comme ça que tu garderas le temps : shaharit-le matin c'est le renouveau de grâce qui jaillit et les idées du rêve de la nuit, minha-l'après-midi s'asseoir en jugement pour juger ordonner, et arvit-la nuit c'est la miséricorde, s'endormir sous les ailes de la Présence Divine. Et toi, chien de garde du régime juif, le chien de Dieu, tu sais que toute la force de la communication, de la connexion, c'est le temps. C'est pourquoi il faut une Torah dans le temps. Si on veut que la Torah ait de la force. Car on ne peut plus attendre la prophétie. Autrefois vraiment le renouveau dans la Torah était dans les prophéties, mais aujourd'hui il n'y a que des rêves, et la prophétie est annulée dans soixante.

C'est pourquoi en tant que chasseur, je te dis que toute nouvelle technologie est un animal, et il faut sortir chasser les nuits et la capturer dans la Torah. Par exemple, s'il y a de l'énergie propre - sans destruction, il faut apprendre que c'est la purification des récipients, des lumières sans brisure. C'est pourquoi c'est comme un sacrifice qui monte entièrement dans le feu vers le haut, sans aucune partie noire pour l'autre côté, ce qui risque de l'irriter. Et donc il faut lui préparer ses propres récipients sur le côté, jeter un os au chien, car un chien affamé c'est dangereux. C'est-à-dire, d'un côté c'est un des signes de la venue du Messie, une énergie pure et claire, mais d'un autre côté, n'avons-nous rien appris ? Encore une fois on essaie de mettre des lumières de chaos dans des récipients de réparation ? À la fin il y aura une terrible brisure. Ce qu'il faut c'est justement des lumières de réparation - dans des récipients de chaos. Alors que fait-on avec toutes ces lumières qui n'ont pas de corps, tous ces nouveaux animaux qui n'étaient pas dans l'arche, toutes ces idées qui n'ont pas de partenaire ? Ce qu'il faut c'est une nouvelle femme. Un nouveau type de récipients. Une nouvelle arche. Un nouveau corps. Une nouvelle terre. Un nouveau porc. Une nouvelle organisation. De nouveaux secrets à la place des anciens qui sont morts. L'élévation de : trouver, manger, grandir ne suffit pas. Il faut aussi l'intériorisation de : révélation, union, couverture. Le péché de la connaissance et le péché du secret. Tout renouveau - l'utiliser, c'est un commandement. Mais le comprendre, c'est la Torah. La Torah de la bouche je comprends ce que c'est, mais qu'est-ce que c'est la Torah orale ? Les lèvres c'est la rencontre de deux langues, un baiser avec les lèvres de la Torah, union, langue à mettre dans la bouche, serpent des cieux, l'attraper à la main, le transformer en bâton de Dieu. Des fondements pour les recevoir. Actuellement déconnectée du langage de Dieu. Orale.

Et je n'écoute déjà plus, et suis content qu'il continue à parler. Car l'intermédiaire enfin tremble en moi. Dieu me découvre, me localise : lieu-temps-âme. Et le Dieu des chiens me dit : Ouaf ouaf ouaf. Et je m'enfuis de là vers les forêts rouges, avant que les rebelles saints ne montent en fumée.

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La trilogie