L'Option Iranienne J'ai rêvé que je vivais au lendemain de la bombe. Et la Terre d'Israël devient un enfer sur terre. À cause des mutations, on ne trouve même plus un minyan [quorum de dix hommes pour la prière] d'êtres humains. Dans la rue marche un homme avec une queue, embrassant une femme au nez de cochon, derrière eux est attaché un chien à tête humaine, qui poursuit un chat qui poursuit sa propre queue de souris. Et l'entrée de la synagogue est bloquée par une foule de mendiants et de miséreux. L'un d'eux, avec une queue à la place du nez, cherche quelqu'un pour faire des échanges, et il remue sa queue au-dessus de sa bouche : s'il a un nez à la place d'une queue, il doit certainement souffrir de l'odeur !
- Et que fera-t-il avec une queue ?
- Alors peut-être que monsieur n'aime pas son nez, par hasard ?
Et je saisis mon nez et m'enfuis. Et d'un chapeau sur le sol sort une voix de lapin : Je vous en supplie, ne jetez pas de pièces. Et j'attrape par les oreilles un âne qui jette un coup d'œil dans la section des mutations, là où se trouvent les fidèles qui ne savent pas s'ils sont mâles ou femelles, et cet âne me donne un coup de pied et s'enfuit. Et la synagogue elle-même grouille de mille idéologies délirantes, diverses et variées. Le rabbin a pris une liste de "choses que je ne peux dire à personne" et l'a accrochée au mur. À côté de moi est assis un poulpe unibras, qui a perdu ses sept bras précédents dans une activité kabbalistique hostile et a été blessé dans un "accident du travail". Les rabbins n'ont pu sauver que le minimum théorique pour mettre les tefillin [phylactères] - un bras et une tête, et les kabbalistes lui ont imposé le silence. Alors il coupe son dernier bras, et écrit avec son sang, qui s'avère être de l'encre noire. Mais qu'est-ce qui est si important pour lui à écrire ? Je jette un coup d'œil et je vois que ce sont des slogans, juste des slogans. Non à l'État halakhique - Oui à l'État kabbalistique. La halakha peut à peine gérer une communauté, seule la kabbale peut gérer un État. Le peuple veut la "justice sociale" ! (En guématria : Sabbataï Tsevi [faux messie historique]). Et je lui demande : Que t'est-il arrivé ? Qu'est-il arrivé à tout le monde avec toutes ces idées ? Et il m'écrit : Les rabbins savent mais ils cachent. Mais on ne peut plus le cacher : la bombe atomique n'était pas seulement une bombe physique, mais aussi une bombe spirituelle ! Et toutes les âmes ont été touchées. On a mesuré des niveaux de radiation tels que même Moïse au Mont Sinaï n'en a pas absorbé autant, qui tuent un ange en 5 minutes. Attention, ils essaient de le cacher à tout prix. Ils ont peur. S'il vous plaît, souvenez-vous de mon cas ! Et il finit d'écrire et il mange ça, et visiblement avec grand appétit.
Et je rentre à la maison, ferme les volets, et ma femme demande : Si je meurs, seras-tu triste ? Et je l'enlace par derrière, et je sens que ma femme est soudain sans queue. Quoi, elle s'est fait opérer illégalement ? Les rabbins l'interdisent formellement, c'est ainsi que Dieu nous a créés, sinon commencera une danse des démons, il y a des malédictions terribles et des punitions sévères. C'est vrai qu'on dit qu'ils veulent juste préserver le statut des êtres humains. Mais c'est nécessaire, c'est la base sur laquelle la société est construite. Et la halakha a dû donner des réponses, elle se développe dans des directions merveilleuses. Tenez, lors de la dernière fête de Soukkot, je ne savais pas comment accomplir le précepte avec le plus grand etrog [cédrat rituel] du monde, de la taille de ma femme. Et qu'en est-il du couvre-chef pour une femme avec une tête de vache - après tout, une vache a des poils aussi sur le nez, sans parler de la queue ? Et une main qui sort de la tête doit-elle porter les tefillin ? Un poulet avec une queue de cochon est-il casher ? Ce n'est pas juste une curiosité. Il est déjà difficile de trouver de la viande normale pour le Shabbat. Et les gens qui ruminent, ont le sabot fendu et le pied fourchu s'enfuient dans les rues de peur d'être mangés. Et il y a l'histoire de ce couple sans enfants à qui, un jour après d'innombrables traitements, est née une vache, et ils refusaient simplement d'accepter, elle mérite le même traitement que toute fille normale, et un jour en route vers le séminaire elle a disparu. Et il y a des questions qui menacent de défaire d'innombrables mariages, et on ne trouve pas de solution, les gens ont déjà peur d'en parler. Celui dont la femme est devenue une bête transgresse-t-il "quiconque couche avec une bête sera mis à mort" ?
Et un matin sous la douche je découvre que j'ai une tumeur dans l'âme. Et la tumeur peut se propager à la racine de l'âme, et de là à la racine des âmes du peuple d'Israël, et de là des métastases peuvent déjà atteindre toutes les âmes d'Israël. Et je sais qu'ils ne prendront pas de risques, qu'il n'y a qu'une chose qu'ils me feront - le retranchement [karet]. Et ce qui me fait le plus mal c'est que je ne peux même pas parler à ma femme de ma maladie. Ma femme me livrera aux autorités, et ils me donneront déjà des "médicaments". Je connais leurs "médicaments". Et je n'ai pas d'autre choix que de fuir et d'oublier.
Et la tumeur se propage, et elle avec. Et j'entends une rumeur à son sujet, une amie lointaine d'une amie qui l'a vue. Et je sais que je ne dois pas m'y intéresser, et je reçois un regard soupçonneux, pourquoi parles-tu trop avec ma femme, tu t'intéresses trop. S'ils savaient seulement que je masque la seule chose qui m'intéresse sous mille autres questions. Et puis un jour je la vois, par hasard. Des pensées de deux mille ans sur ce moment, ce que je vais faire, ce qu'elle va dire. Et elle sourit, salut. Salut. Bon alors au revoir. Au revoir. Et elle me jette un dernier regard. Et j'essaie désespérément de pleurer, qu'elle voie, qu'elle voie ! - et je n'y arrive pas.
Le Monde du Justement J'ai rêvé que je me trouve dans une pièce sombre remplie de gens nus. Et nous courons dans une sorte de labyrinthe, pendant qu'on nous frappe avec des fouets d'en haut, et on nous fait entrer dans quelque chose, qu'est-ce que c'est ? Cette structure étrange m'est familière d'autrefois, d'une vieille vidéo sur Internet - une chambre à gaz ! - et dans tout ce chaos incompréhensible et les cris dans les enclos on pousse le groupe dans l'obscurité sous terre, je ne savais pas que ces chambres venaient avec un sous-sol, directement au paradis. Et les anges là-bas pleurent, disent qu'ils doivent nous préparer à un choc sérieux, et nous racontent au tri à l'entrée qu'il y a eu une Shoah - spirituelle. Ils ont exterminé toutes les âmes des Juifs - qui n'ont pas réussi à entrer et à s'échapper dans les chambres à gaz. Et vous êtes justement les vivants. Oui, la solution finale était justement la rédemption - la solution infinie, c'était le grand plan divin à la fin de l'exil, la surprise messianique secrète préparée pour la dernière génération. "Hitler" en guématria égale "âne", d'où sa doctrine, la doctrine de la race blanche. Mais tous ceux qui ont résisté et se sont enfuis et ne sont pas montés aux cieux n'ont pas été sauvés. Seuls ceux qui sont allés, comme vous, comme des moutons à l'abattoir pour sanctifier le Nom, ont mérité d'arriver ici pour être Israël troupeau saint et paître au paradis chez le berger d'Israël - l'Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien. Venez voir quelle herbe.
Et je réalise que Dieu cache secrètement chaque moitié du peuple d'Israël à l'autre moitié - chaque moitié pense que tous les autres ont été exterminés. Mais pourquoi, pourquoi, que diable veut-il ? Et je sais que je connais maintenant le secret, mais c'est une pensée interdite, je ne dois pas y penser, et je pense tout le temps que je ne dois pas penser à "la pensée interdite", que Dieu au paradis ne découvre pas que je sais, il peut découvrir tout ce que je pense, mais si je pense tout le temps à autre chose il ne pourra pas découvrir, interdit, il faut, cacher. Il faut habiller cette pensée d'une autre pensée, complètement différente. Tu es allée dans ta direction, et moi dans la mienne, mais tu sais, finalement justement oui, justement il semble que quelque chose est sorti de nous, certes dans une autre direction, certes dans une direction sombre, impossible, pas que quelqu'un sache, pas qu'on puisse même le dire à ma femme, pas que tu puisses comprendre, je me suis déjà éloigné d'années-lumière, aussi d'années-obscurité, mais d'une certaine façon, finalement, étrange, justement oui. Justement oui. Une vie de justement. Il y a une vie dans le justement.
Et on m'appelle à l'entrée du paradis pour un interrogatoire. Ils pensent qu'ils me font peur avec ces vieux trucs. L'ange gardien, le policier, ressemble lui-même à un mafieux criminel avec des ailes, à qui croient-ils faire peur. Et il se penche sur moi : Tu sais, les secrets les plus profonds ce ne sont pas les secrets que tu sais, ou que tu ne sais pas. Ce sont les secrets que tu ne sais pas que tu sais. Tu sais de quoi je parle ? Et je le regarde dans les yeux, et réponds avec un calme parfait : Non. Et il regarde dans ma bouche : Justement oui, justement oui. Tu veux faire justement à Dieu ? Et ils me mettent un fruit dans la main et m'envoient à l'intérieur. Et ils disent : C'est bon.
Et je comprends qu'il faut faire une rébellion au paradis, on ne peut pas laisser ça continuer, il faut arriver en haut, parler avec Abraham Isaac et Jacob ou avec les prophètes, leur dire ce qui se passe vraiment. Mais comment arrive-t-on à eux là-haut ? Et tous ceux qui sont assis au paradis ne font que se reposer et profiter et rien ne les intéresse, ils ne veulent pas entendre ou savoir sur "l'autre moitié", ils s'en fichent que ce soient leurs frères, ou même leurs femmes, ils sortent avec des anges femelles blanches qui ne mangent pas et ne grossissent pas et ne font que rajeunir de jour en jour. Et je remarque qu'eux aussi rajeunissent, soudain ils ont une force de jeunesse, et les jeunes sont heureux de redevenir enfants, et les enfants sont contents de redevenir bébés, et je pense que bientôt il ne restera rien d'eux. Tous aiment juste s'asseoir sur les genoux, ce qui les rapproche certainement des seins laiteux des anges femelles blanches. Les plus âgés sont maintenant en âge pré-bar-mitsva, ils ne sont plus obligés par les commandements, et bientôt eux aussi ne resteront pas. Et ils me proposent tout le temps des fruits que je ne veux pas toucher, et je regarde toute cette puérilité autour de moi, il doit y avoir quelque chose dans ces fruits qui rend jeune pour toujours, peut-être est-ce l'arbre de vie dont ils se gavent sans fin, et ne goûtent pas du tout de l'arbre de la connaissance ? Et il y a plein de bébés jetés par terre, qui pleurent et crient, se vautrent dans leurs propres excréments et agonisent, et il n'y a personne pour s'occuper d'eux, les anges femelles se sont envolées depuis longtemps jouer dans les nuages, ou peut-être répondre dans les cieux. Et je décide d'en élever autant que je peux sur la pureté de la chair. Mais où y a-t-il de la chair ? Et je laisse les fruits pourrir et je les nourris de vers et d'asticots. Et je cours d'un bébé à l'autre comme un fou, des milliers de bébés que si je ne nourris pas mourront de faim, et bien sûr il y a beaucoup d'accidents et parfois je marche par erreur sur des têtes de bébés et les écrase, pas le temps, pas le temps, c'est le prix, j'en sauverai plus comme ça. Et je leur apprends sous interdiction sévère de la Torah de ne pas manger des fruits, seulement du rampant. Et cette armée onirique à moi rampe et grandit et grandit, vers une reconquête des cieux par la chair, pour faire justement à Dieu. Une vie de justement. Et je pense à elle, et je pense que justement oui. Justement oui.
Honnêteté Absolue J'ai rêvé que mon travail est chercheur d'arbres. Je viens à un arbre, et commence à le frapper avec une hache : Tu penses que je suis le mauvais enquêteur ? Je suis le bon enquêteur. Commence à parler maintenant, ou j'appelle le docteur. Et puis ils m'ont appelé. Ils transfèrent la somme. Ça vous a pris beaucoup de temps. Oui, il y a un problème. Je n'ai pas de compte, liquide uniquement. Et ils m'ont donné une adresse dans la ville interdite. Tel Aviv. J'ai dit je suis en fauteuil roulant, un messager viendra prendre la somme. Et je me suis habillé tout en noir, masque en bas, lunettes de soleil. Et je suis entré. La docteure était assise là. Blanc absolu. Je lui ai chuchoté tu sais, tu ne sais pas mais tu étais la suivante. Ton erreur était une combinaison de manque de loyauté et de loyauté. Tu es sept fois meilleure qu'elle, mais il te manque la base. C'est drôle de penser que tu es le grand raté de ma vie, et moi le tien. Et comme c'était proche ! Je suis sûr que tu as senti quelque chose, alors. Des destins pareils ne se tranchent pas sans qu'on sente quelque chose. Je sors la hache, et continue : Si seulement j'avais tenu encore un mois, ou si tu avais tenu un mois de moins. Il y a des filles qui veulent trop. Tu t'étonnes sûrement que je te parle avec une honnêteté absolue, sans réfléchir, malgré l'énorme danger, malgré que je ne te connaisse pas du tout. Tu comprends, je suis marié, ce dont j'ai besoin c'est quelqu'un à qui parler en honnêteté absolue. Une fois toutes les deux semaines, dans un lieu public. Uniquement une honnêteté absolue des deux côtés, et rien de plus. Qu'en dis-tu ?
Adresse Email Falsifiée J'ai rêvé qu'il y a des rumeurs que Moïse revient, tout le pays, des vagues de rumeurs, et il y a déjà une date, personne ne sait d'où, mais tout le monde dit que c'est ça ça ça la date, et tous les plus grands rabbins viennent et attendent, et il descend de la montagne, le vrai Moïse, pas celui qui était faux qui avait besoin d'un masque, et il descend avec des tables en or et crie : Voici tes dieux, Israël ! Tu commettras l'adultère ! Tu tueras ! Tu convoiteras ! Des cris de désespoir, des cris de la foule : Non ! Nooon ! Tout était mensonge -
S. Tu ne me connais pas et je ne te connais pas, et je ne te connaîtrai jamais non plus. La relation entre nous se déroulera ainsi et uniquement ainsi. Je t'envoie des contenus et tu m'écris ce que tu en penses. Si tu choisis à un moment de ne pas répondre - la relation se termine. Je ne suis pas un harceleur. Si tu essaies d'une quelconque façon de découvrir qui je suis - la relation se termine.
Je Suis Qui Je Suis J'ai rêvé que je me dis : Je vais te révéler un secret. C'est comme prier. Je la cherche sur le réseau trois fois par jour, des années, et ne la trouve jamais. Peut-être s'est-elle mariée, et a changé de nom de famille... Et puis - un jour elle revient à la question. Et soudain c'est facile de la localiser sur le réseau - percée du renseignement. Et je vois une photo d'elle avec son mari derrière. Il ne lui est rien arrivé de mal. Des filles mignonnes. Toujours la meilleure amie. Heureuse. Il n'y a pas de justice dans le monde ? Je ne peux pas, je ne crois pas, j'ai envie de pirater Dieu. Mais je n'y connais rien, par où même commencer ? Je dois être un user, un juste, pour avoir ne serait-ce qu'un accès et pouvoir commencer à deviner des noms et des mots de passe. Et je parie que parmi tous ces vieux justes, qui savent à peine appuyer sur des lettres, il y en a dont le mot de passe est une négligence criminelle, et j'ai même quelques candidats. Mais par où entre-t-on ? Il faut quelque part implanter un code malveillant, introduire une contradiction à laquelle personne n'a pensé. Et je m'enveloppe dans un talith, me cache dans un shtreimel [chapeau hassidique], et prie que cette prière ne soit pas acceptée. Je bénis que cette bénédiction ne se réalise pas. Et Dieu commence à chauffer, les anges battent des ailes de plus en plus vite, rugissent, et Dieu se bloque, entre dans une boucle infinie. Je suis qui je suis qui je suis qui je suis... Et il demande toutes les ressources du système, encore un instant le monde va disparaître, le serveur s'effondre. Et soudain son processus se tue lui-même. Dieu s'est suicidé ! Et je regarde dans les listes du système et je vois qu'il a disparu. Alors comment suis-je encore là ? La seule possibilité est qu'il s'avère que Dieu n'est pas le serveur, lui aussi n'est qu'un user ! Peut-être un super user avec des permissions de Dieu, qui écrit le code du système de l'intérieur, mais encore un user. Et je cherche où il a caché l'ange de la mort, il doit être quelque part. Et je découvre que Satan est crypté une infinité de fois. Crypté dans du crypté. Secret sans fin. Pas seulement la lumière, l'obscurité aussi est infinie. Et même si j'utilise toutes les ressources du système - je ne pourrai jamais l'ouvrir une infinité de fois. Mais il doit y avoir un moyen, si je trouve juste le bon endroit dans la mémoire, où est écrit si elle est vivante ou morte. Il suffit de changer un bit de zéro à un pour la rendre non existante. Tuer la seule femme que tu as aimée.
Le Sonneur de ShofarJ'ai rêvé que ma femme se plaignait, tu ne t'intéresses jamais, tu ne fais jamais attention. Alors je lui demande : Comment vas-tu ? - Tekiah ! Shevarim ! Teruah ! Voilà pourquoi je ne fais pas attention. Avant de dormir je viens l'enlacer par derrière, et elle : Tekiah ! Shevarim ! Teruah ! Et ainsi pour tout. Tekiah ! Shevarim ! Teruah ! Alors j'ai pris des shofars [corne de bélier utilisée dans le rituel juif] et je les lui ai enfoncés dans les oreilles, et j'essaie de la tirer et de les enlever, ils sont coincés. Ça lui va bien en fait. Elle ressemble à un bélier, ou puisque c'est une femelle, c'est plutôt une biche ? Et cette bête vit chez moi, mange l'origan et les plantes en pot, dort à côté de moi dans le lit. Et je ne sais pas quoi faire - m'unir à une bête ? D'un côté c'est interdit, c'est un animal, de l'autre c'est permis, c'est ma femme, et c'est une obligation, un commandement. Et je me souviens des paroles des sages sur l'étroitesse du ventre de la biche, qui est chérie de son amant comme lors de la première union. Et je pense, je dois, au moins baiser les nazis, ils ont fait des enfants, pas l'amour. Et je ne peux pas et j'épouse une autre femme, et j'attache ce bélier dans la cour. Et la nouvelle femme dit : Dis-lui. Il me regarde tout le temps. Il a de mauvais yeux.
- Lui dire ? Que veux-tu que je lui fasse ?
Et elle m'embête. Et je vois que ses cornes se sont emmêlées dans les buissons, et je l'emmène au mont Moriah. Et nous parlons en chemin, des paroles de Torah, quand on dit que l'autel pleure sur sa première femme, quel autel est-ce ? Or, cuivre ? Ça peut causer de la rouille. Un autel de terre ? De la boue. Même si c'est une estrade de pierre - à la fin l'eau l'usera, pense à toutes les générations, toutes les larmes. Et j'essaie de faire semblant de venir avec le couteau, pour que l'ange vienne m'arrêter, mais il ne vient pas. Et je construis un autre autel, pour tromper l'ange, car il lit sûrement les pensées, cette fois c'est pour de vrai, que moi-même je penserai que c'est pour de vrai, et il me dira non, et je lève le couteau, cette fois, vraiment, je suis sérieux ! Et - rien. L'ange voit sûrement dans le cœur, il faut vraiment avoir l'intention de la tuer, et seulement alors s'arrêter au dernier moment (et encore toute une mise en scène, un nouvel autel) et alors je lève la main - et je vois cette fois du coin de l'œil que voilà l'ange qui vient, et voilà que j'abaisse la main mais l'ange au lieu de m'arrêter me pousse la main et oh le couteau entre, mais au lieu d'un abattage casher, une entaille dans l'artère du cou, et un jet puissant et long de sang gicle et me remplit, et l'ange appelle en chantant : Tekiah ! Et puis un autre jet, et encore un, et encore un, et l'ange psalmodie : Shevarim ! Et il lui reste encore un peu de sang, mais la biche est terriblement stressée, son cœur bat comme un fou, idiote, elle doit rester calme elle ne comprend pas. Et le reste du sang est projeté en petits jets l'un après l'autre après l'autre, et l'ange chante la mélodie : Teruah ! Et alors le sang coule. Sans force et sans élan mais aussi sans fin. Encore et encore encore. Glisse sur l'autel, sur la montagne, sur la terre. Couvre tout le pays. Toute la terre. Et l'ange proclame : Grande Tekiah. Et il me sonne dans l'oreille et chante : L'année prochaine à Jérusalem.
La Doctrine du SecretJ'ai rêvé que j'entends des boums dans la cuisine, et je me réveille et je vois que ma femme danse comme elle n'a jamais dansé avec moi. Elle perd le contrôle de sa jambe gauche, essaie essaie de tenir bon et boum se cogne contre le frigo, et elle n'abandonne pas, ne comprend pas ce qui ne va pas, et cette fois c'est la jambe droite qui ne tient pas, elle essaie essaie de tenir debout, et boum se cogne dans l'évier. Et ainsi de suite, et je n'arrive pas à l'attraper. Sa tête est penchée bizarrement sur le côté, tout le temps elle regarde et cherche sur le côté même s'il n'y a rien là, écoute là-bas comme si quelqu'un devait venir. Quelqu'un qui n'est pas moi. Et je cherche dans la Guemara ce qu'est ce comportement bizarre, ou peut-être quelque part dans les décisionnaires on peut trouver quelle est la loi dans un cas spécial comme celui-ci, que faire. Et si c'est une maladie spirituelle - où vais-je trouver un kabbaliste qui reçoit maintenant au milieu de la nuit. Et si c'est un cas moderne d'une ancienne maladie spirituelle, comme la lèpre de l'ordinateur, peut-être qu'il faut carrément appeler un Cohen ? Et je m'absorbe dans les livres, et finalement elle se calme complètement, s'étend sur le lit comme endormie, seuls ses yeux sautent sur les côtés. C'est-à-dire qu'ils sont complètement fermés, et elle ne sait rien - mais à l'intérieur ils bougent comme dans un rêve. Et j'essaie de déchiffrer selon les mouvements ce dont elle rêve, voilà maintenant c'est clair qu'elle sort par la porte, tourne à droite, à gauche, et soudain je comprends qu'elle va dans le rêve à la maison au-dessus où personne ne sait qui habite. Un rendez-vous dont personne ne sait rien. Avec qui ça peut être ? Que font-ils là-bas, de quoi rêve-t-elle, quel est son secret ? Et le matin arrive, enfin on peut aller avec elle à la caisse maladie, mais je me dis : voilà son état s'est amélioré, elle s'est calmée, je n'ai pas dormi de la nuit, je vais dormir juste 5 minutes et je l'emmène. Et je m'endors. Et je rêve que je l'attends dans la maison effrayante en haut, un rendez-vous secret, scandaleux, où je pourrai découvrir le secret, mais elle ne vient pas et ne vient pas. Peut-être me suis-je trompé de lieu de rendez-vous ? Qu'attend-elle, pourquoi ne vient-elle pas. Et soudain je me réveille - et je vois qu'il est 5 heures de l'après-midi. Et cette fois ses yeux sont grands ouverts.
Mon Dernier CheminJ'ai rêvé que nous nous apprêtons à sortir de la maison, ma femme est déjà dehors et j'éteins toutes les lumières et soudain dans l'obscurité on voit sur moi une petite lumière rouge, qu'on ne pouvait pas voir avant, un point rouge sur la tête, quelqu'un pointe sur moi un laser rouge, d'assassins ! Et par instinct je recule dans une pièce intérieure et je vois comment le laser me cherche et disparaît. Et je pense que maintenant tout va disparaître, personne au monde ne connaît le mot de passe de l'ordinateur, et ma femme moins que quiconque. Et l'idée de donner à ma femme le mot de passe me glace, ils vont sûrement venir me chercher maintenant dans la maison, elle a laissé la porte ouverte. Et je laisse exprès la porte ouverte et cours en haut dans la cage d'escalier, bien qu'il n'y ait nulle part où fuir de là, car c'est exactement le genre de choses qui peuvent te sauver, justement une idée stupide. Celui qui essaie de fuir dehors ou de se cacher dans un endroit intelligent c'est totalement prévisible, et il est attrapé et liquidé. Mais justement une déviation comme ça. Il suffit que tu montes un peu et t'assoies en silence, un peu de chance, ils montent en haut à l'appartement et ne te trouvent pas et courent dehors te chercher, et tu vis. Mais qui voudrait me tuer ? Ça peut vraiment être à cause de ça ? Ça doit être ça, je savais bien, je savais que j'attraperais un cancer ou quelque chose, l'ange de la mort ne pardonne pas, Dieu n'est pas un pigeon. Quelle bêtise c'était de tout mettre sur l'ordinateur, j'aurais dû, j'aurais dû, mais maintenant c'est trop tard. Rien ne restera, rien. Et je décide quand même de courir dehors. Et dehors ma femme est furieuse : combien de temps je t'attends, mes parents attendent, tout le monde attend, encore tu me fais honte, encore une fois tu t'es oublié dans l'ordinateur, n'est-ce pas ? Avec quel idiot je me suis mariée. Et moi tout le temps je sautille et danse et tourne autour d'elle en cercles sur le chemin du bus, pour qu'ils ne puissent pas pointer le laser sur moi, et ma femme pleure : avec quel idiot je me suis mariée.
Système d'Exploitation RêvesJ'ai rêvé que je te préviens, on en a parlé dans le bus. Je m'excuse mon mari. On veut justement t'écouter. Regardez comme je vais vous répondre, posez-moi une question sur Rabbénou Tam. Où toutes les bouteilles ont disparu de la table. Ce n'est pas bien que tu me prennes par la main, tu ne sais pas comme je me comporte bien. Tu n'as pas honte de me faire honte devant toute la famille ? Tu me donnes un engagement encore cette nuit. Cette nuit tu entends cette nuit. Cette nuit. Cette nuit.
La Fête du Don de la VacheJ'ai rêvé que je me suis disputé avec ses parents car elle s'est disputée avec mes parents, et maintenant on l'a mangée et on sera obligés de faire le repas de fête seuls ensemble. Et ma femme est stupéfaite : Que fais-tu sur la table ? Une table c'est un autel.
- Tu peux s'il te plaît baisser le couteau ?
- Tu vas me ruiner ma table de fête ?
- Viens monter ici si tu veux me parler. Tu ne vois pas que je suis occupé au milieu d'une opération compliquée, que tu ne comprends absolument pas ? Arrête de faire une salade de tout.
Et elle rougit comme une tomate : Quoi tu es une bête ! Seuls les animaux mangent sur la table, les humains s'assoient en dessous.
- Ma chérie, tu as un problème de gestion de la colère.
- Mon chéri, on pourrait croire qu'il s'agit d'une opération urgente pour sauver des vies. Oh quelle chance j'ai, je me suis mariée avec un docteur. Quiconque sauve une vie en Israël... dégoûtant. Me fait tout le temps des autopsies, cas pathologique - et voilà qu'elle monte encore dans les tons aigus, on ne peut plus la comprendre - bête, corps, cadavre, charogne.
- Fais attention à ne pas te casser la gorge.
Et elle ne répond pas, et je respire soulagé. Enfin un silence ténu. Si je réussis juste. À bouger juste cette veine. Délicatement, avec grande délicatesse... Elle se lève de la table, et commence à la renverser pour que je tombe ! Et je m'accroche à la nappe de fête avec les ongles : Regarde-toi qui est la bête ici ? Tu perturbes toute l'enquête, à la fin comme toujours ils diront que la cause de la mort - abattage casher. Et je te dis - cette vache a été assassinée, assssassinée. Et tu me manges des preuves. Et maintenant, ahem, s'il te plaît. Ce que je cherche est petit petit petit...
- Tu es malade, ce dont tu as vraiment besoin c'est un vétérinaire. Je sais bien ce que tu cherches. Tes petits morceaux fins, rien que peau et os. Que tu déshabilles avec tes mains sales, tu ne fais que regarder ? Ta bête fine, tu penses qu'elle va avaler la bête grossière ? Dans tes rêves.
Et je la regarde d'en haut, et de cet angle il semble qu'on voit même un décolleté, avec toute la pudeur, c'est un peu difficile avec ses seins énormes, qu'on ne peut cacher dans aucune robe, et je pense que c'est la vraie raison pour laquelle je me suis marié avec elle. Je ne pouvais simplement pas imaginer mourir sans savoir ce que c'est que de toucher de tels cercles. Et elle capte que je regarde, pas dans les yeux, elle sait comme ils me rendent fou, et se moque de moi rougissante, imitant celle qu'elle appelle la "bête fine" : Viens viens vers ton gros bébé, le petit veut une vache de lait, pas de viande...
- Qu'est-ce que tu mélanges viande avec lait, lait avec viande !
Rien que d'y penser me donne envie de vomir. Et je ne peux plus me retenir. Tout ce qui s'est accumulé et accumulé dans le ventre monte de l'estomac, en écume furieuse, vagues immenses, et sort encore et encore et encore et j'essaie de crier en même temps "cause de la mort" vomi ! "empoisonnement" vomi ! "ma femme" vomi ! "bien-aimée" vomi ! "amour" vomi ! Et ça sort et sort et il n'y a pas de contrôle. Et ça ne cesse de parler de l'intérieur de moi, cette fois la guerre n'est pas Kippour, mais la fête inverse, les Prémices. Et le son de la sirène va en s'amplifiant beaucoup, et déjà on voit les voix à la télévision, et les explosions, et on rapporte un nuage de gaz lourd. Mais tout nuage n'est-il pas fait de gaz, non ? Non, d'eau. Et en un instant nous oublions tous les problèmes, et descendons à l'abri. Et on rapporte que cette fois le don de la Torah sera sous terre. Au lieu d'une montagne il y a un énorme cratère, et les tables seront apparemment au fond du trou. Qui descendra là-bas pour nous ? Et on choisit ma femme ! Il s'avère qu'elle est la plus juste du peuple d'Israël. Pas à cause de ses actes, ce n'est pas qu'elle soit spéciale en elle-même, mais seulement grâce à moi, qu'elle a souffert de moi plus que toute autre. Et on lui donne des instructions : au fond de l'abri atomique il y a un bouton, et plus on est important plus on est profond dans la terre : en haut le peuple simple, en dessous les médecins et professions libérales, en dessous seulement les génies du futur et les pistonnés, et en dessous, en dessous... Et les secrets de l'État sont enterrés le plus profond, et tu dois passer les ministres, et l'abri le plus bas le plus bas du Premier ministre, de là s'arrête le béton qu'ils ont creusé, juste une grotte qui descend jusqu'en bas. Nous t'attendons que tu reviennes. Et elle ne revient pas. Et tous attendent et attendent, mais moi je sais déjà qu'elle ne reviendra pas. Et ce que je regrette le plus c'est de ne pas lui avoir dit que je l'aime avant qu'elle parte. Une si petite chose je n'en étais pas capable ? Et je leur dis : ma femme était en or. Faisons une femme en or. Et je leur dis apportez, apportez encore de l'or, ma femme était plus grosse, ne soyez pas radins, mettez encore ici dans le ventre, et ici aussi. N'embellissez pas. Je la veux comme elle était vraiment. Juste en or.
La Merde de DieuJ'ai rêvé que Dieu a fait caca. Et son caca vaut apparemment plus que l'or des autres, car beaucoup montent sur la montagne d'excréments, prêts à prendre le risque de se noyer dedans, ou d'étouffer de la puanteur, ou qu'il leur tombe dessus du ciel et les enterre vivants, ce qui arrive tôt ou tard. Et en effet il y a déjà un endroit d'où celui qui est monté au-dessus n'est pas revenu. Et je me joins à une expédition d'escalade, avec un équipement spécial pour survivre dans le caca, tous couverts comme des astronautes noirs de la tête aux pieds, et même nos ânes portent d'énormes masques NBC, et ressemblent à un troupeau de monstres. Mais on ne peut pas ne pas respirer du tout, et beaucoup des grimpeurs s'évanouissent du nuage de puanteur lourd, impossible de voir un mètre devant, et de plus en plus de précieuse main d'œuvre est gaspillée à les porter en bas, jusqu'à ce qu'il soit déjà dangereux de continuer avec si peu. Et soudain tombe des cieux une énorme montagne brune - - tout est déchiré et tourbillonne, et je vole et roule des kilomètres, ne vois plus personne : tous sont morts ? Ou je me suis perdu ? Et je marche seul dans les montagnes immenses d'excréments, un monde nouveau et sauvage où n'a pas marché le pied de l'homme. Et on voit dans la terre beaucoup d'os d'animaux, c'est de l'époque où Dieu mangeait des sacrifices, et puis il y a une couche sèche de deux mille ans, et de nouveau des milliers d'os, et je suis horrifié de découvrir que ce sont des os humains. Et au-dessus une couche plus nouvelle, molle, boueuse, et soudain je vois de l'or dans la merde, de l'or véritable - c'est une bague - l'alliance de ma femme.
Comment est-elle arrivée ici ? Il n'est pas possible que ma femme se soit occupée de sacrifices humains. Mais il n'est pas non plus possible qu'elle ait enlevé la bague ! Et voilà au-delà du virage il y a un village vert florissant, plus vert que vert, apparemment c'est le meilleur engrais pour la croissance, et je pense que si tu es une créature sans nez ou sans odorat c'est sûrement vraiment le paradis. Sauf qu'il y a des mouches noires, de la taille de vautours, qui me poursuivent. Et je m'enfuis pour ma vie dans toutes les ruelles, et les gens étranges du village crient : N'aie pas peur d'elles, toutes les mouches ne volent qu'autour d'une maison, va voir ! Et à l'intérieur je vois que c'est comme un piège, et elles sont toutes attirées vers elle comme vers la merde, avec une véritable passion sexuelle. Et je glisse sur la merde et tombe dedans, comme le gosier des plus grandes toilettes du monde, et dedans des milliers de milliers de mouches sans ailes, assises en cercles et écoutant, bzzzz. Et au centre est assise comme une sorte de vierge sacrée, dans une robe de mariée blanche neuve, à la coupe généreuse avec des courbes magnifiques, la reine des mouches, leur bourdonnant des ordres, et je me retourne et vois que c'est - ma femme. Et je la regarde dans les yeux verts profond profond, plus profond que je n'ai jamais regardé avant, ou que j'ai même pensé qu'il y avait là, peut-être la première fois de ma vie que je la regarde vraiment dans les yeux. Et je lui dis : Je t'aime.